La synérgie sacrée
La synérgie sacrée examine comment les cérémonies de guérison autochtones assistées par des enthéogènes et les approches de guérison axées sur le territoire s’intègrent aux programmes de rétablissement de la Nation Takla. L’objectif est de traiter les traumatismes intergénérationnels et la toxicomanie à toutes les étapes du rétablissement et de la réinsertion sociale. Cette recherche évalue le rôle des traumatismes intergénérationnels dans le processus de guérison des dépendances et repose sur une collaboration étroite avec la Nation Takla et son Cercle de rétablissement des dépendances (ARC). Guidé par l’approche de la vision à deux yeux et la recherche-action participative, la synérgie sacrée utilise des méthodes d’enquête autochtones telles que les cercles de parole et le récit oral afin d’assurer la pertinence culturelle et le leadership communautaire.
Par cette démarche collaborative, la Nation Takla explore et détermine comment un programme de rétablissement autochtone assisté par des enthéogènes peut être adapté, en s’appuyant sur des recherches pertinentes et en étant guidé par les priorités de la communauté. Ce processus permet d’assurer que le programme respecte le contexte culturel unique de la Nation Takla et de ses membres.
Les retombées sociales attendues incluent le renforcement du bien-être communautaire, la réduction de l’isolement lié à la dépendance, ainsi que la contribution à des parcours de guérison culturellement sûrs et durables, qui honorent les traditions de la Nation Takla. Ce projet comble une lacune essentielle dans la recherche en plaçant les pratiques de guérison autochtones au centre des efforts pour relever des défis urgents en santé mentale, dans une approche dirigée par la communauté.
Ce projet est cofinancé en partenariat avec Mitacs et Health Research BC.
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Peter Aningmiuq Gilhuly, bénéficiaire de l’Accord sur le Nunavut, est étudiant en première année du baccalauréat en psychologie à la Vancouver Island University. En tant qu’étudiant adulte et charpentier certifié Sceau rouge, Peter apporte à ce projet une expérience vécue en tant que travailleur autochtone dans les métiers spécialisés. Ayant travaillé partout au Canada, d’un océan à l’autre, jusqu’à l’établissement habité le plus au nord du monde, ses voyages ont façonné son profond engagement envers la santé mentale et le rétablissement des dépendances, l’amenant à entreprendre des études universitaires. Peter souhaite maintenant obtenir une certification afin de soutenir d’autres hommes autochtones dans leur parcours de guérison, en accordant la priorité aux voix des communautés et à la pertinence culturelle dans les solutions futures en santé mentale.