La mobilisation des bienfaits pour la santé d’être dans la nature grâce à la recherche participative communautaire et à l’engagement des jeunes.

Passer du temps dans des environnements naturels et participer à des programmes axés sur la nature est associé à des avantages significatifs pour la santé. Ces résultats sont particulièrement importants pour les jeunes Autochtones, dont la santé mentale et le bien-être restent une priorité pour les soins de santé en Nouvelle-Écosse (NÉ) et à l’échelle nationale. Il est nécessaire de mener davantage de recherches qui incluent les perspectives des jeunes de la NÉ et qui identifient leurs expériences, besoins, obstacles et facteurs facilitant leur participation soutenue.

Cette étude impliquera un groupe de jeunes Autochtones de la Première Nation Mi’kmaq d’Eskasoni dans un projet photovoix afin d’acquérir une compréhension plus approfondie de leurs expériences en lien avec la nature et les programmes axés sur la nature, ainsi que des disparités existantes en matière d’accès et de prestation. Le photovoix engage les participants en tant que co-chercheurs pour documenter visuellement, partager et plaider en faveur de changements sur des enjeux significatifs pour leur vie quotidienne pour identifier des recommandations, y compris un plan d’action conçu par les jeunes Autochtones, afin d’orienter les décisions politiques et programmatiques ainsi que les recherches sur les services axés sur la nature pour les jeunes Autochtones.

Ce projet photovoix s’inscrit dans le cadre d’une étude plus vaste, Outdoor Health, qui explore les expériences des jeunes et leur accès à la nature en NÉ.

Ce projet est cofinancé en partenariat avec Mitacs et Research NS.

  • Sarah Prosper (elle/iel/nekm) est originaire de la Première Nation Mi’kmaq d’Eskasoni. Sa pratique adopte une perspective qui approfondit les liens de respect et de réciprocité envers la danse, le mouvement, les sciences sociales, la justice sociale, la santé mentale et la terre. Sarah est diplômée du programme de BSc en récréologie thérapeutique de l’Université Dalhousie et poursuit actuellement une maîtrise en études des loisirs. En plus de ses études supérieures, Sarah est une artiste interprète et collaboratrice internationale dans des formes multidisciplinaires.