L’application d’une approche communautaire à l’accès aux soins de santé mentale des Canadiens, dans le contexte de la COVID-19
Danielle Fearon
Les impacts
Ce projet a aidé l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) à examiner l’état de la santé mentale, de l’accès et de l’utilisation des services dans l’ensemble du pays. La chercheuse a stratifié les données en divers groupes d’âge, en ethnies, en genres et en autres caractéristiques démographiques afin de fournir un aperçu de la santé mentale et des dépendances partout au Canada. L’analyse a été utile pour identifier les défis clés à accéder les services de santé mentale ainsi que les résultats en matière de santé mentale négative.
Les caractéristiques démographiques ont aidé l’ACSM à identifier les domaines prioritaires clés et les défis pour l’accès aux soins de santé mentale. Les résultats ont été disséminés virtuellement avec l’ACSM et avec d’autres organisations partenaires. Cela a mené à l’amélioration des politiques et au développement de nouvelles initiatives pour différents groupes de population.
-
Ontario
-
Bourse d'études
-
Université Waterloo
-
Association canadienne pour la santé mentale
-
Mitacs, Association canadienne pour la santé mentale
-
2022-2023
-
La COVID-19
-
Toutes les communautés
À propos du projet
Ce projet visait à aborder la première cause de handicap, des troubles mentaux et des lacunes dans le système de soins de santé mentale. Face à la demande croissante de services de santé mentale causée par la pandémie de COVID-19, le projet visait à tirer parti des technologies numériques pour combler les lacunes des services. La chercheuse a évalué des facteurs, tels que l’accessibilité aux services de santé mentale, les taux de maladie mentale, les tendances de l’usage de substances psychoactives, la situation de l’emploi et la propension à demander de l’aide.
La méthodologie
Le processus de recherche a suivi trois étapes principales :
Des données ont été recueillies auprès de la Recherche en santé mentale Canada et sauvegardées dans un fichier CSV. Ces données ont ensuite été épuré à l’aide d’un logiciel de programmation (RStudio) afin d’éliminer les entrées en double et d’en assurer l’exactitude.
SAS 9.4, un logiciel spécialisé d’analyse de données, a été utilisé pour effectuer l’analyse de données elle-même. De différentes techniques statistiques (telles que les modèles de régression, la stratification, etc.) ont été utilisées pour mieux comprendre les caractéristiques de la population échantillonnée.
Les résultats de ces analyses ont été résumés et clairement présentés afin de rendre plus faciles la compréhension de l’état de santé mentale et les facteurs connexes par les personnes impliquées dans l’étude.
Les résultats
Les participants non binaires montraient des signes d’une santé mentale plus faible, y compris des taux de pensées suicidaires : 34,7 % ont déclaré des pensées suicidaires et 26 % avaient planifié de se suicider au cours de la dernière année.
De plus, ils étaient plus susceptibles d’avoir reçu un diagnostic de dépression ou d’anxiété et d’avoir accédé à des services de santé au cours de la dernière année : ils étaient 1,8 fois plus susceptibles de pensées ou comportements suicidaires et ont déclaré les taux d’utilisation des services les plus élevés parmi tous les groupes de genre.
Les participants issus des minorités ont déclaré une consommation plus forte de substances telles que le cannabis, comparés à l’ensemble du groupe : 13,5 % des jeunes 2ELGBTQI+ âgés de 16 à 24 ans ont montré des signes de trouble lié à l’utilisation de cannabis, comparativement au taux global de 8,9 %.
Ces tendances étaient constantes parmi les jeunes (âgés de 16 à 24 ans) et les jeunes adultes (âgés de 25 à 35 ans).
La portée du projet
Les résultats du projet ont été partagés avec l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) et ont éclairé l’élaboration d’initiatives nationales.
Les ressources créées
Un rapport sur les jeunes/les jeunes adultes :
Un rapport stratifié selon le genre, sur la population générale :