À la découverte du lien entre la fonction neurocognitive et les tentatives de suicide
Chloe Lau
Les impacts
Les résultats de l’étude ont servi à prédire la probabilité des tentatives de suicide dans des populations de jeunes qui ont un risque élevé.
Les connaissances universitaires ont été diffusées auprès de divers intervenants et décideurs politiques lors de réunions universitaires locales (p. ex., Journée de recherche de Sickkids) et internationales (p. ex., Conférence SIRS).
Les résultats de l'étude ont été utilisés pour prédire les tentatives de suicide chez les jeunes à risque élevé.
-
Ontario
-
Bourse postdoctorale
-
Université de Toronto
-
CAMH
-
Mitacs, Institut du savoir sur la santé mentale et les dépendances chez les enfants et les jeunes
-
2021-2022
-
La santé mentale des enfants et des jeunes
-
Les enfants (âgés de 1 à 12 ans), Les jeunes (âgés de 13 à 24 ans)
À propos du projet
L’objectif du projet était de créer un programme ou algorithme capable de dépister des tentatives de suicide parmi les jeunes âgés de 11 à 24 ans, afin de signaler et d’intervenir tôt en cas de risque élevé chez certains d’entre eux. Le risque de suicide dans cette tranche d’âge est un sujet préoccupant, le suicide y étant la deuxième cause de décès. La chercheuse tâchait donc de comprendre et de prédire la probabilité de tentatives de suicide par ces jeunes personnes. Elle a examiné la capacité d’attention des jeunes, leur mémoire et leurs interactions sociales. Entre autres, des conditions qui préfigurent des pensées suicidaires sont le diagnostic d’un trouble de santé mentale, le désespoir et la dépression.
La méthodologie
Cette recherche a employé des données de l’étude Toronto Adolescent and Youth (TAY) Cohort Study. La chercheuse a examiné les données sur 265 jeunes âgés de 11 à 24 ans, présentant une susceptibilité élevée de psychose ou des difficultés à réguler leurs émotions, leur attention et leur comportement (la dysrégulation). Ces profils ont été comparés en fonction de pensées suicidaires, de l’automutilation et des tentatives de suicide.
Les résultats
22% des jeunes avec un risque élevé de psychose tenteraient de se suicider.
Les jeunes qui éprouvent les débuts d’une psychose sont 8 fois plus susceptibles au suicide que ceux qui n’ont pas des pensées suicidaires.
Les jeunes présentant des taux de dysrégulation réduite ont une probabilité plus élevée de tenter de de se suicider. Les jeunes présentant à la fois une dysrégulation et un risque élevé de psychose ont le plus grand nombre de tentatives de suicide.
La portée du projet
Ce projet a permis de partager des connaissances universitaires avec des intervenants et des décideurs politiques lors d'événements locaux et internationaux, ce qui a eu un impact sur les efforts de prévention du suicide chez les jeunes. Bien que la recherche ait été centrée sur l'Ontario, les résultats ont été reproduits dans d'autres contextes culturels.
Les ressources créées
1 présentation en forme d’affiche, déposée au congrès de la Schizophrenia International Research Society en 2023
1 présentation en forme d’affiche, déposée lors de la journée de recherche de l’hôpital SickKids, au service de la Santé mentale des enfants et des jeunes.