À propos du projet

Ce projet de recherche visait à améliorer l’accès aux soins de santé mentale pour les femmes et les personnes de genres divers en situation de pauvreté et de l’instabilité de logement au Canada. En reconnaissant les obstacles uniques auxquels cette population se fait souvent face — tels que les contraintes financières, le manque d’espace privé et l’accès limité à la technologie, l’étude a cherché à savoir si la thérapie virtuelle gratuite pourrait constituer une solution efficace et accessible pour les individus en situation de pauvreté et d’instabilité de logement.

La méthodologie

En collaboration avec Green Shield Canada et Up With Women/Exponenti’elles, le projet a offert cinq heures de thérapie virtuelle gratuites aux femmes et aux personnes de genres divers en risque d’itinérence au Canada.

La recherche s’est déroulée en deux phases clés :

• Phase 1 : La collaboration avec des organisations partenaires - Cette phase comprenait des réunions régulières pour soutenir la mise en œuvre du programme, pour identifier les défis et pour trouver des solutions. Ces réunions ont également permis les mises à jour régulières et les commentaires des parties prenantes, assurant ainsi que le programme était façonné par tout un éventail de points de vue. Pour guider l’évaluation, l’équipe a effectué des revues de la littérature afin d’identifier des cadres de mise en œuvre fondés sur des données probantes et qui convenaient dans le contexte du projet.

• Phase 2 : Les entrevues avec les participants - Cette phase s’est concentrée sur la collecte des perspectives des individus qui accédaient à la thérapie virtuelle gratuite. Des entrevues individuelles ont été réalisées afin d’explorer les expériences des participants. Elles ont porté sur ce qui a fonctionné, sur les défis qu’ils ont dû relever, et sur la manière d’améliorer le service. Ces discussions ouvertes ont donné aux participants un espace pour partager leurs expériences personnelles, fournissant ainsi de précieuses informations sur l’incidence réelle de la thérapie. Les réponses recueillies ont été analysées pour identifier les thèmes récurrents, qui guideront les futures améliorations dans la prestation de services de santé mentale pour les populations similaires.

Les résultats

L’étude plus générale est toujours en cours et prévoit les résultats suivants :

• L’accessibilité de la thérapie virtuelle : L’étude devrait montrer à quel point il était facile ou difficile pour les participants d’accéder et d’utiliser le service de thérapie virtuelle.

• L’efficacité et l’acceptabilité : Le chercheur s’attendait à apprendre si les participants estimaient que la thérapie les avait aidés avec leurs problèmes de santé mentale et s’ils étaient satisfaits du soutien qu’ils ont reçu.

• Les obstacles et les facteurs facilitants : Les résultats devraient mettre en évidence les éléments qui ont facilité ou, au contraire, entravé la participation des participants dans la thérapie.

La portée du projet

Ce projet de recherche se concentre actuellement sur les individus au Canada qui ont accédé à la psychothérapie virtuelle gratuite au moyen de Green Shield Canada. Bien que le projet ne soit pas encore étendu au-delà du Canada, les résultats pourraient s’avérer pertinents à d’autres pays confrontés par de défis similaires dans la prestation de soins de santé mentale aux populations marginalisées. Les plans futurs de mise à l’échelle comprennent l’élargissement de l’initiative partout au Canada, en collaborant avec des organisations communautaires supplémentaires et en explorant son potentiel d’adaptation à l’échelle internationale.

Les ressources produites

• Dissémination nationale : Les résultats préliminaires de l’étude seront présentés lors du congrès national de la Société canadienne de la psychologie (SCP) à St. John’s, Terre-Neuve, du 19 au 22 juin 2025.

• Un rapport de recherche final résumant les principaux résultats sera disséminé aux parties prenantes.

• Les résultats préliminaires seront présentés lors du congrès de la Société canadienne de la psychologie en juin 2025, contribuant ainsi à des conversations nationales sur l’équité en matière de santé mentale.