Les résultats de notre
septième sondage national

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Notre septième sondage national a noté une diminution significative (de 28 à 24 %) du nombre de Canadiens qui se disent très anxieux. Il s'agit de la première diminution importante depuis le début de la pandémie, et elle est due à une réduction significative de l'anxiété signalée dans la cohorte des 55 ans et plus.

Le nombre de Canadiens déclarant une forte dépression est resté stable. L'Ontario a connu les niveaux les plus élevés d'anxiété et de dépression autodéclarées (27 % et 18 % respectivement), mais ces chiffres ont considérablement diminué depuis le 6e sondage, qui a eu lieu au plus fort des fermetures.

Les jeunes Canadiens continuent d'indiquer les niveaux d'anxiété et de dépression les plus élevés de tous les groupes d'âge, et nos résultats indiquent que plus le répondant est jeune, plus les niveaux rapportés sont élevés. Pour la première fois dans le cadre du sondage 7, RSMC a recueilli des données auprès des jeunes de 16 et 17 ans : cette cohorte a signalé une prévalence de 30 % d'anxiété et de dépression élevées, et 33 % ont déclaré avoir eu des idées suicidaires au cours de la dernière année (et 18 % au cours des trois derniers mois). Inversement, ce groupe a rapporté une plus faible incidence de diagnostic d'un problème de santé mentale, ce qui pourrait indiquer un manque de diagnostic. 

Ce sont là quelques-unes des principales conclusions du septième sondage de RSMC dans notre série de sondages en cours sur "La santé mentale en crise : l'impact de COVID-19 sur les Canadiens". Le sondage recueille les perceptions des Canadiens sur leurs niveaux d'anxiété et de dépression tout au long de la pandémie afin d'identifier et d'évaluer les facteurs qui influencent la santé mentale.  

Plus d'un tiers des travailleurs de première ligne déclarent avoir reçu un diagnostic formel de santé mentale, ce qui représente une augmentation significative par rapport au sixième sondage.  40 % indique un diagnostic, en hausse par rapport aux 30 % du dernier sondage. Cela pourrait refléter un décalage entre la crise et la recherche d'aide lorsque la crise s'atténue. Des études précédentes ont indiqué que la principale profession ayant un diagnostic dans cette catégorie est celle des infirmières et infirmiers autorisés.

Les autres principales conclusions de l'étude de RSMC sont les suivantes :

  • Les taux de dépression autodéclarée ne différaient pas entre les personnes ayant reçu une dose du vaccin et celles en ayant reçu deux, mais le sondage a montré que la dépression était signalée chez les personnes qui ne sont pas encore ou ne seront pas vaccinées (19 % pour les non-vaccinés contre 15 % pour les vaccinés). Ce résultat est conforme aux conclusions précédentes selon lesquelles les personnes qui choisissent d'ignorer les directives de distanciation sociale indiquent des niveaux de dépression nettement plus élevés.

  • 45% des personnes s'identifiant comme LGBTQIA2S+ indiquent un niveau élevé d'anxiété, et 27% un niveau élevé de dépression. Il s'agit d'une augmentation significative par rapport aux niveaux d'avant COVID-19, où 9% indiquaient des niveaux élevés d'anxiété et 11% de dépression.

Les données de notre huitième sondage seront recueillies entre le milieu et la fin du mois d'août.

À PROPOS DE L'ÉTUDE

Cette étude a été réalisée par Pollara Strategic Insights auprès d'un échantillon en ligne de 4 010 adultes canadiens entre le 7 et le 13 juin 2021. Les résultats d'un échantillon probabiliste de cette taille peuvent être considérés comme précis à ±1,5 point de pourcentage près, 19 fois sur 20. Les résultats ont été pondérés en fonction de l'âge, du sexe et de la région afin d'être représentatifs de la population canadienne. 

​​Les résultats des sondages précédents sont comparés le cas échéant.  

Les résultats des sondages 2 à 6 sont consultables sur notre portail de données gratuit - et les résultats du sondage 7 sont en cours d'intégration.