La priorisation des cibles pour les interventions en santé mentale en milieu de travail, en utilisant des données administratives couramment recueillies
Ted McDonald
W. Shane Journeay
Les impacts
Cette recherche a apporté des informations essentielles sur le fardeau des troubles de santé mentale au travail et les facteurs de risque qui sont associés.
Les résultats ont établi une fondation pour une meilleure compréhension des populations vulnérables en milieu de travail, qui pourraient être à risque de troubles de stress mental traumatique ou d’autres troubles de santé mentale au travail.
La recherche a contribué à orienter les politiques visant l’intervention précoce, le soutien ciblé en santé mentale et les stratégies de rétention en milieu de travail, particulièrement dans les professions à haut risque, telles que les soins infirmiers et la sécurité publique.
La collaboration avec les partenaires gouvernementaux et le Réseau de santé Vitalité devrait faciliter des analyses similaires en utilisant les données sur les congés de maladie et les personnes handicapées de leurs organisations.
-
Nouveau-Brunswick
-
Subvention
-
Université Dalhousie, Université du Nouveau-Brunswick
-
New Brunswick Institute for Research, Data and Training (NB-IRT)
-
Recherche NB
-
2021-2022
-
La santé mentale au travail
-
Les personnes au travail
À propos du projet
L’objectif principal de cette recherche était d’identifier les groupes en milieu de travail les plus touchés par les diagnostics de santé mentale, dans le cadre de leurs blessures professionnelles. Le projet portait un accent particulier sur le diagnostic d’une blessure mentale traumatique primaire (BMTP), ainsi que sur d’autres diagnostics en santé mentale.
La méthodologie
Le projet a analysé des données administratives, qui ont été recueillies des demandes d’indemnisation des travailleurs. Ces données ont été liées au Système canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC) afin d’évaluer les problèmes de santé mentale préexistants des travailleurs. Les données ont été ensuite été comparées et analysées pour vérifier la présence d’une BMTP, d’un autre trouble de santé mentale et pour les demandes non concernant une blessure de santé mentale, en mettant l’accent sur les catégories professionnelles, telles que les travailleurs de la santé et de la sécurité publique.
Les résultats
Les demandes d’indemnisation pour les blessures de santé mentale représentent un faible pourcentage du nombre total de demandes, mais ont tendance à durer beaucoup plus longtemps.
25 % des demandes de BMTP et d’autres blessures de santé mentale ont duré au moins 420 jours.
50 % des demandes de BMTP étaient en cours à la fin de l’étude, dont 60 % dépassaient 420 jours.
Les travailleurs âgés entre 25 et 44 ans étaient plus susceptibles d’avoir des demandes d’indemnisation approuvées que les travailleurs plus jeunes ou plus âgés.
Les infirmiers présentaient des taux disproportionnellement élevés de demandes de BTMP, tout comme les policiers, les pompiers et les autres agents de la sécurité publique.
Près de 60 % des demandeurs avaient une prévalence de conditions préexistantes liées à l’humeur ou à l’anxiété.
La portée du projet
Les résultats seront communiqués à Travail sécuritaire NB et aux commissions provinciales des accidents du travail à l’échelle nationale. De plus, il y aura des efforts de vulgarisation auprès de groupes professionnels ou parties prenantes concernés par la santé mentale en milieu de travail et les blessures mentales traumatiques, en attendant la publication de nos résultats (en cours).
Les ressources créées
Entre un et deux publications à comité de lecture prévues dans des revues scientifiques en santé mentale et en santé au travail.
Des nombreuses présentations aux parties prenantes pour disséminer les connaissances et recevoir des commentaires (les commissions des accidents du travail, les groupes professionnels). (En cours).
L’établissement d’un nouveau procès de couplage de données, capable de rationaliser la recherche future en santé mentale en milieu de travail.